La CPME publie une enquête de conjoncture sur les salaires, le recrutement et les mesures sociales
13 décembre 2023
La crise du logement, bien connue pour ses répercussions, se fait désormais sentir sur le monde professionnel. Une étude révèle que 85% des dirigeants en quête de recrutement se heurtent à des difficultés. Alors que cette situation est stable par rapport au 1ᵉʳ semestre, elle frappe particulièrement les PME et les entreprises industrielles. Par ailleurs, les problèmes de logement s’intensifient, entravant près d’un recrutement sur cinq.
La crise du logement se révèle dorénavant être un facteur influant sur le recrutement des entreprises. Selon une récente étude, 85% des dirigeants en quête de nouveaux talents font face à des difficultés croissantes dans le processus. Les principaux secteurs touchés sont les PME et les entreprises industrielles. Moins d’un tiers (31%) des dirigeants considèrent que la régularisation des travailleurs étrangers pourrait constituer une solution à leurs difficultés actuelles.
Une tendance préoccupante émerge également, près d’un recrutement sur cinq (19%) ne se concrétise pas en raison des problèmes de logement, soit le double de la statistique comparé à six mois. Cette hausse inquiétante souligne l’urgence d’agir pour atténuer les conséquences de la crise du logement sur le marché du travail. Ainsi, 53% des dirigeants confrontés à ces difficultés sont contraints de refuser des commandes ou des ventes.
En parallèle, les salaires en 2024 se profilent avec la volonté des chefs d’entreprise de les faire évoluer. Plus de la moitié (55%) prévoit de revaloriser les salaires dès le 1ᵉʳ janvier 2024, tandis que 58% souhaitent verser des primes à leurs salariés. Toutefois, une grande partie des dirigeants et employeurs (93%) considèrent anormal que des salariés en arrêt maladie bénéficient de jours de congés payés pour les périodes non travaillées.